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Alimentation:
Omnivore son menu est cependant dominé par les fruits dont le caja, le mirin, le jempapa, le taperepa. L'animal les cueille après qu'ils soient tombés sur le sol.

En captivité, on peut la nourrir avec de la nourriture à chien, de la moulée à truite, des fruits (bananes, oranges, prunes, cantaloupes, raisins, pommes, trèfle) et des insectes.

Habitat:
Elle se retrouve aussi au Paraguay et au nord d'Argentine, Les savanes, savanes boisées et forêts humides correspondent à l'habitat courant de la tortue charbonnière qui n'aime pas particulièrement la lumière directe du soleil. Elle affectionne plutôt les endroits ombragés.

Caractéristiques:
Les individus capturés ou observés à l'ouest des Andes présentent des caractéristiques différentes de celles de leur congénère vivant du côté oriental de la chaîne de montagnes.

Ainsi, au lieu du rouge pâle caractéristique, les membres et la tête sont plutôt de couleur jaune ou orange pâle.

Au Brésil, dans l'état du Coara, la tortue charbonnière peut atteindre une taille de 45 cm, ce qui est bien au-delà de la moyenne des spécimens que l'on retrouve habituellement ailleurs en Amérique du Sud.

On ne parle cependant pas de sous-espèces, mais bien de variante de l'espèce.

Le nom scientifique de cet animal de taille moyenne est Geochelone Carbonarin, ce qui signifie " Tortue de terre de couleur noire ". Cette attribution correspond à la couleur de fond de la carapace de cette tortue. Cependant, la couleur des écailles des pattes avant (ainsi que la tête) lui a également valu le nom de " red foot ".

Reproduction:
L'accouplement est précédé d'un rituel ou le mâle et la femelle s'adonnent à des " jeux de tête ".

Pendant la copulation, le mâle émet des cris particuliers, ressemblant à des gloussements.

La ponte a lieu de juillet à septembre. Les œufs sont simplement déposés sous des feuilles sèches sur le sol et non enfouis comme le font la plupart des tortues.

Il est difficile de connaître l'âge des tortues terrestres même si le comptage des " anneaux " à partir de l'auréole centrale peut se rapprocher de l'âge réel.

De plus, avec l'âge, la croissance accuse un rythme plus lent et la distance entre les sillons se réduit avec le continuel frottement de la carapace sur l'herbe ou d'autres obstacles qui la polit.

Le calcul de l'âge s'effectuera avec plus de précision chez les objets jeunes et chez ceux dont la carapace est moins usée.

Chez d'autres espèces tropicales ou celles dépourvues de véritable carapace (ou dont celle-ci est complètement lisse), il faudra se contenter d'une estimation générale, en ayant recours à des textes indiquant les dimensions moyennes des différentes espèces et les livres permettant de distinguer les nouveau-nés des sujets jeunes et adultes.

À tort ou à raison, les tortues détiennent un des records du monde animal; celui de la longévité. A plusieurs reprises, il a été prouvé que certains genres de tortues pouvaient aisément dépasser le cap des 50 ans.

On peut même citer des spécimens de plus de 100 ans. (Avez- vous jamais entendu parler de la tortue géante d'Alabra (Geochelone gigantea) qui vécut à la cour du palais du gouverneur de Sainte-Hélène plus de 120 ans?).

Évidemment, il s'agit d'animaux élevés par l'homme dans des conditions optimales.

À l'état sauvage, la longévité moyenne est nettement inférieure (des études ont démontré qu'elle ne dépasse pas 35 ans).

Il faut dire que les tortues en liberté rencontrent quotidiennement des milliers d'embûches (variation climatique, prédatrice, incendies, maladies, parasites, etc.)

L'âge des Chéloniens vivant en zones tempérées ou subtropicales, avec alternance de saisons (froid-chaud / sec-humide), se détermine en comptant les anneaux concentriques dessinés sur une des plaques cornées latérales de la carapace en partant de l'anneau centrale.

Au cours de la croissance, les écailles des tortues grandissent de façon uniforme et continue lorsque l'animal est en phase active ou jouit d'une bonne condition physique, à un rythme plus lent ou interrompu durant l'hivernation, en période de grosse chaleur estivale ou encore lorsque l'animal est affaibli par le manque de nourriture, par des maladies ou un traumatisme.

Chaque anneau correspond à la fin d'une période active et au début d'une nouvelle.

C'est pourquoi le nombre calculé ne correspond jamais à l'âge effectif.

© Reptiles en Captivité

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